Covid-19 : l’éducation à Mayotte en danger ?
Depuis l’apparition de la Covid-19, de nombreux lieux ont été fermés y compris les établissements scolaires. Afin d’y remédier, le rectorat a mis en place des solutions pour permettre aux élèves de continuer à étudier, en distribuant les pochettes pédagogiques et via les cours virtuels.
L’éducation des élèves est très importante pour l’avenir du monde futur, alors des solutions ont été mises en place afin qu’ils puissent étudier pendant le confinement.
La covid-19 est apparue pour la première fois en Chine, en décembre 2019, plus précisément à Wuhan, avant de se propager dans le monde entier jusqu’à atteindre Mayotte entre janvier et février 2020. Elle est apparue dans les établissements mahorais pendant la même période. Le 17 mars 2020, un confinement total de 2 mois a été mis en place par le président Emmanuel Macron dans le but d’éviter de nombreuses victimes potentielles et ralentir la progression de la covid-19. Néanmoins, il a entraîné de nombreuses fermetures de lieux publics, y compris des établissements scolaires.
Malheureusement, la fermeture des écoles a bouleversé la vie des personnels, des élèves et de leurs familles. La continuité pédagogique a pu être assurée par les professeurs via la création de cours virtuels sur internet. Cependant, tous les parents n’avaient pas les moyens financiers de se procurer des outils informatiques afin de permettre à leurs enfants de continuer à étudier. Nous pouvons ici parler de « fracture numérique »
qui décrit les inégalités dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication et de leur utilisation. Pour pallier à ce problème, le rectorat a décidé de faire distribuer des pochettes pédagogiques par les établissements scolaires.
A la suite du confinement, les élèves ont pu reprendre les cours, pour terminer leur année scolaire, en respectant les gestes barrières. Les épreuves écrites du baccalauréat et du DNB ont dû être annulées au profit du contrôle continu sur les trois trimestres ; seules les épreuves orales ont été maintenues.
Face à l’épidémie de la Covid-19 et à l’apparition du variant britannique et sud-africain, le gouvernement a décidé de reconfirmer Mayotte durant 3 semaines. Après ce confinement et les vacances scolaires, les gestes barrières ont été renforcés. Dû à cela, le rectorat a décidé de diviser chaque classe en demi groupe : les élèves venaient un jour sur deux, pendant deux semaines. Comme les classes était en demi groupe, les professeurs ont dû faire le programme avec chaque groupe, causant un retard par rapport à une programmation en classe entière.
Malgré la mise en place de solutions immédiates, entre fracture numérique et retard de programmation, la « génération Covid » a-t-elle cumulé des manques dans les apprentissages plus importants que les autres ? Ces effets ne se ressentiront qu’à travers le temps.
Josie, Irina, Jessica